Librairie Pierre Saunier

Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. FRevue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. FRevue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. FRevue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. FRevue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. FRevue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. FRevue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F

Donzel (Charles).
Revue Drolatique du Salon de l’exposition bordelaise (1850) par J.-C. F. Illustrations de Ch. M. Donzel.

Bordeaux, Feret fils,libraire-éditeur fossés de l'Intendance, 1850 ; petit in-12, bradel demi-percaline grise à coins, non rogné, couverture illustrée conservée (reliure d'époque). 66 pp.

350 €

Édition originale.

C'est durant cette 8eme exposition des produits de l'industrie et des beaux-arts que fut exposé pour la première fois L'Embarquement d'Abd-el-Kader à Bordeaux, célèbre tableau orientaliste de Stanislas Gorin qui devait déchaîner les passions et la polémique comme s'en fait l'écho cette Revue Drolatique qui le raille méchamment. Ce n'est pas tant la facture audacieuse de l'artiste qui gène les badauds, mais le sujet lui-même qui enflamme les passants. Abd-el-Kader, né en 1808, ancien chef de l'opposition en Algérie, est alors captif en France depuis trois ans. Il avait été envoyé en 1848 au fort Lamalgue, à Toulon, puis interné dans les châteaux de Pau et d'Amboise (Christelle Lozère, Mises en scènes de l'objet dans les "salons coloniaux" de province) avant d'être libéré en octobre 1852.

Charmantes et amusantes illustrations dans le texte de Charles Marie Donzel (1824-1889), élève de Grandville.